Dans
un post précédent, nous vous avions raconté notre escale familiale à Pitcairn.
Fin octobre, je suis retourné chercher des Pitcairnais dans leur île, pour les
conduire à l’aérodrome de Mangaréva, avant de les ramener une semaine plus tard
à Pitcairn.
Par :
Gilles.
La
proposition est arrivée en août, par un bateau de nos copains, une grosse unité
de 21 mètres
financé en partie par la mise à disposition ponctuelle du bateau auprès d’une
agence de voyage basée en Californie. Il s’agit parfois de charter classique,
mais le plus souvent d’expéditions lointaines, dans des coins improbables,
isolés de tout. Ainsi quand nous étions arrivés à Pitcairn pour la première
fois, en juin, ce bateau y avait chargé des centaines de kilo de matériel, ainsi
que quelques ‘piafologues’ (expression empruntée à Isabelle Autissier), et
qu’ils avaient ensuite déposés à Henderson, puis à Oéno. Ces deux îles, avec
Ducie et Pitcairn, forment ce que l’on appelle l’Archipel de Pitcairn.
Il
nous a donc été proposé un transport assez particulier, qui a consisté à se
rendre à Pitcairn, y charger trois Pitcairnais pour les ramener à Mangaréva, où
ils prendraient un avion pour se rendre à Papeete. Là-bas devait se tenir la
première édition du festival Bounty Tahiti, qui vise à supporter la
reconstruction de la célèbre Bounty, en vue d’une exploitation touristique sur
Tahiti et ses îles. Il existait jusqu’à l’an dernier une réplique de la Bounty , nettement plus
grande que l’originale (et qui avait servi de support notamment dans le film de
1963 avec Marlon Brando), mais qui a fait naufrage l’an dernier au large des
côtes Nord Américaines de Virginie, engloutie par les vagues du cyclone Sandy.
Une
semaine après les avoir déposés à l’aérodrome de Togegegie, qui dessert les
Gambier, je devrais les ramener dans leur île perdue au milieu de l’Océan
Pacifique sud, à 600
kilomètres des Gambier, à 2000 kilomètres de
l’île de Pâques, et un peu plus encore de Tahiti. Pitcairn est desservie quatre
fois par an par un cargo mixte qui vient de Nouvelle Zélande, à 3000 milles de
là. En dehors de ces rotations, en cas de besoin, des voiliers le plus souvent
sont affrétés. Dans le cas de notre voyage, les frais ont été pris en charge
par le gouvernement de Pitcairn, via le gouvernement Britannique.
La belle équipe ! : Mike, Brenda, Meralda et Gilles
Aussi
pléthore de cartons se sont-ils entassés sur le pont, puis dans un hangar à
terre à Rikitéa.
A
partir du moment où l’accord a été conclu, et même avant car il a fallu
anticiper la préparation, nous avons passé en revue l’aspect général du bateau,
avant d’entrer dans les détails de ces travaux qui, deux mois plus tard,
allaient nous permettre de faire ce transport avec un bateau qui, à défaut
d’offrir un très grand confort en termes de place, douches, etc., n’aurait rien
à envier à qui que ce soit pour ce qui est de l’entretien ou la propreté. Parmi
celles-ci, la capote faisait partie des grosses priorités, ses plastiques
étaient complètement faïencés, j’ai donc ressorti la machine à coudre, les
aiguilles et les ciseaux ; le sunbrella, tissu rouge nécessaire à la
réfection, était présent à bord depuis plusieurs mois déjà, il ne manquait que
la motivation : la capote a donc retrouvé une nouvelle jeunesse, elle est
désormais plus jolie, étanche (si si…), et surtout elle présente bien. Mille et
un petits travaux se sont donc succédés, de la couture encore sur l’easy bag (cette
pièce de tissus rouge dans laquelle la grand-voile vient, sur la bôme, se
ranger), et la grand-voile elle-même, dont les accrocs n’avaient pas été réparés
depuis l’Océan Atlantique. Nous avons aussi fait quelques retouches de gel coat,
des lattes de teck à recoller, sans parler de l’intérieur, avec notamment un
récurage total et intégral des coffres, un nettoyage poussé de tous les coins
et recoins, un traitement de toutes les boiseries, polishages des cuivres et
des inox. Armelle a également passé des heures et des heures à raccommoder de
nombreux tissus, rideaux, en raison de l’invasion de mites qu’il a fallu
combattre par un traitement de grande ampleur…. Nous
avons aussi investi dans trois parures de draps complètes, pour que
l’impression de nos passagers soit la meilleure. Rien n’a été négligé !
Je
m’en irai seul à l’aventure braver les eaux du Pacifique Sud pour me rendre à
Pitcairn, un îlot Britannique infesté de descendants de mutins.
Quelques
jours avant le départ pour Pitcairn, nous avons aussi ‘dégraissé le mammouth’,
ou plutôt l’éléphant, tant il y a de choses à bord et qu’il fallait vider des
cabines pour que les passagers se sentent chez eux. Aussi pléthore de cartons se
sont-ils entassés sur le pont, puis dans un hangar à terre à Rikitéa, avec en
vrac les béquilles du bateau et les roues de l’annexe, les tentes et les livres
des filles, toutes ces affaires dont nous n’avons pas besoin pour naviguer et
qui libèreraient poids et volumes. A l’occasion de ce premier voyage, Apolline,
Camille et Armelle n’ont pas trouvé de location à terre. Il y avait bien les
pensions qui accueillent des touristes, mais à 80 € la nuit, le bénéfice des
transports aurait bien vite été englouti. Aussi deux bateaux copains se sont-ils
proposés pour héberger les filles Ruffet à leur bord, pendant que leur marin de
papa s’en irait seul à l’aventure braver les eaux du Pacifique Sud pour se
rendre à Pitcairn, un îlot Britannique infesté de descendants de mutins, et pas
n’importe lesquels puisqu’il s’agit des mutinés de la Bounty ; en prendre
quelques uns à bord, et les ramener sains et saufs à la civilisation, en
évitant toute forme de mutinerie : avec des descendants de Fletcher
Christian et de sa compagne Maimiti, mieux vaut se méfier !
Les
conditions à l’aller se sont avérées royales, un peu de moteur au départ, une
journée complète sous spi, un peu de près, et déjà, dans une belle lumière de
petit matin, les contours de Pitcairn apparaissaient. Pour la deuxième fois
consécutive, après notre escale du mois de juin, les Dieux de la Mer ont été favorables avec
moi, et j’ai pu mouiller Coccinelle en sécurité et ainsi descendre à terre.
Quel plaisir de retrouver ces têtes connues trois mois plus tôt, il faut dire
qu’ils n’ont pas eu une seule visite de voilier depuis la nôtre. Seul le
Claymore a fait une rotation avec la Nouvelle Zélande.
Je refais un petit tour au musée, en profite pour faire quelques courses, et
après un repas pris comme la dernière fois chez Carol et Jay Warren, leur fille
Charlène et leur petite fille Torika, je me suis offert une petite balade sur
les hauteurs de Pitcairn. Que cette île est belle sous le soleil, des chemins
de terre rouge la sillonnent de part en part, et sont conçues essentiellement
pour les quads. Mes pas me conduisent ainsi à ce que fut la station radio, qui
avant l’avènement du satellite, représentait le seul lien de Pitcairn avec le
monde extérieur.
J’avais
donné rendez-vous à Jay ainsi qu’à mes passagers à 16h00, mais ma promenade a
duré plus que prévu, le temps a filé et à ma décharge je n’avais pas pris
l’heure avec moi. Le temps de récupérer le gros panier de légumes que m’avait
préparé Carol, que déjà Charlène me déposait avec son quad sur le port. Jamais
je n’avais vu autant de monde à Pitcairn ici sur le quai, j’ai évalué à une
quarantaine le nombre de personnes présentes alors, venues saluer le départ de trois
des leurs, partis à Tahiti y représenter leur île, dans un projet de
reconstruction du bateau qui avait amené ici leurs ancêtres, 225 ans plus tôt.
Sachant que l’île compte une cinquantaine d’habitants, c’est donc la
quasi-totalité de Pitcairn qui était là pour nous ce jour-là. Et j’étais en
retard…
Après
avoir chargé leurs bagages et le matériel pour le salon, mais aussi des kilos
et des kilos de tomates, quelques régimes de bananes, et mes passagers, j’ai
commencé à balancer la bringuebale du guindeau manuel d’avant en arrière, puis d’arrière
en avant, faisant ainsi remonter, lentement, au gré de mes mouvements
lancinants, les 35 mètres
de chaîne, qui durant ces quelques heures avaient assuré le lien entre notre
ancre de 20 kilos et Coccinelle, qui a pu alors reprendre le chemin de Mangaréva.
Mike
a passé ce premier voyage à fond de cale, allongé sur l’une des couchettes du
carré, coincé entre banquettes et toile anti rouli.
Meralda
Warren est la sœur de Jay Warren, elle est artiste. Elle écrit, chante, joue de
la guitare et du Hukulele. Surtout Meralda est l’une des dernières dépositaires
du savoir faire ancestral de la fabrication du Tapa (www.maimiti.pn). En Polynésie ils ne sont
plus que quelques uns, à part Meralda, on les trouve à Fatu Hiva, aux îles
Marquises. Le tapa est issu de l’écorce de divers arbres, elle est décollée, lavée,
rincée, séchée, travaillée, jusqu’à obtenir cette sorte d’étoffe qui servait à
vêtir les anciens Polynésiens. Meralda transforme ses tapas en œuvres d’art,
sur lesquelles elle pousse la perfection en fabriquant elle-même l’encre avec
laquelle elle va dessiner. Elle vend ensuite ses œuvres sur différents salons,
quand elle a l’occasion de s’y rendre, comme le salon Bounty Tahiti. Ou aux
paquebots, qui sont de plus en plus nombreux à faire escale à Pitcairn chaque
année.
Brenda
Christian est née elle aussi à Pitcairn, même si elle a passé la moitié de sa
vie en Angleterre, ou ailleurs dans le monde, là où l’a conduite sa carrière de
militaire. Des deux femmes, Brenda est celle qui a les traits les plus
métissés, avec de longs cheveux noirs ondulés, un teint hâlé. Descendante d’un
mutiné Anglais et de sa compagne Tahitienne. Mike Lupton quant à lui est
Anglais et est le mari de Brenda. Tous deux se sont connus en Angleterre,
jusqu’à ce que Brenda lui dise :
-
Chéri, je t’emmène sur
mon île…
Cela
fait désormais 14 ans. Les quelques nœuds de vent portant du départ, associés
aux 3 mètres
de houle de sud, traversière donc, ne représentent assurément pas la meilleure
entrée en matière pour une mise en jambe des estomacs : à peine avions
nous quitté la protection de l’île que déjà Mike, malgré le patch derrière
l’oreille et autres remèdes de cheval, remplissait la petite bassine blanche
que désormais il n’allait plus quitter, pas un seul instant, tout au long de la
traversée. Mike a passé ce premier voyage à fond de cale allongé sur l’une des
couchettes du carré, coincé entre banquettes et toile anti rouli, et avec pour
autre compagnon un rouleau de Sopalin, et une boîte de médicaments. Même pour
aller au petit coin, il emmenait avec lui sa bassine, qu’il a fini par appeler
‘my friend’, mon amie ; car le moindre de ses déplacements déclanchait
dans son estomac des rejets dont je vous épargnerai la description. Mike n’a
mis le nez dehors, dans le cockpit, que lorsque Coccinelle a pénétré dans les
eaux protégées du lagon des Gambier, deux jours et demi plus tard.
C’est
donc en compagnie de Meralda et de Brenda que j’ai découvert ce que j’ai
décrété être le plat national de Pitcairn : The Roll. Le roll, c’est un
biscuit cuisiné à base de farine, d’huile, et d’autres ingrédients dont j’ai
oublié le nom. La pâte est roulée à la main jusqu’à obtenir comme un gros
spaghetti d’un diamètre de 15
mm environ, et qui va être cuite au four. Le roll se
conserve des mois et des mois dans une boîte étanche. A longueur de journée,
les Pitcairnais rongent donc le roll. Le roll, c’est convivial, c’est bon (moi
j’aime), c’est nourrissant, et on peut discuter ou encore boire le thé tout en
grignotant son rouleau de roll. Et puis, il faut l’avouer, pour les estomacs
mal habitués aux mouvements de la mer, ils permettent de s’alimenter un tant
soit peu. Au bout du compte, mes hôtes ne nous ont pas coûté bien cher en
nourriture, quelques spaghettis, un plat de viande…
Après
les affres de cette première nuit, la mer s’est calmée, et le vent s’est
orienté comme il fallait, grand largue, j’ai pu alors envoyer le spi, pour le
plus grand bonheur de mes passagères. Petite question. Avez-vous déjà navigué
en compagnie de plusieurs femmes ? Prenez donc deux femmes, mettez-les sur
un bateau, laissez-les à portée de voix l’une de l’autre et je peux vous
garantir sans trop me tromper qu’elles commenceront à papoter alors qu’elles
n’auront pas encore trempé leurs lèvres dans leur café du petit matin, et
qu’elles ne cesseront de papoter qu’après la nuit tombée. Entre temps, seule
une période de sommeil pourra interrompre ces dialogues. Je l’avais déjà
expérimenté quand cinq ans plus tôt j’avais ramené Coccinelle (qui s’appelait
Gentle Presence), avec Annette et Céline, entre Détroit, Michigan, et Québec.
Elles ne se connaissaient pas quand elles sont montées à bord, à Détroit, mais
rapidement leurs discussions sont montées en puissance, et elles avaient alors
papoté, all days long… Il s’agirait là d’un trait essentiellement féminin.
Au
petit matin du troisième jour, Coccinelle est venu s’amarrer le long du quai
des goélettes de Rikitéa. Meralda, Brenda et Mike sont partis à la boulangerie,
y chercher quelques baguettes. Ils en sont friands à Pitcairn, et quand vient
le Claymore, quatre fois par an, les Pitcairnais passent commande en avance au
mitron qui pétrit alors plus de pain. Les baguettes sont congelées, chargées
sur le Claymore et ensuite livrées à Pitcairn. Les nouvelles vont vite sur les
petites îles, et à peine avions-nous terminé notre petit déjeuner qu’une femme
au volant de son gros 4x4 pick up se garait devant Coccinelle en nous apprenant
qu’elle venait les chercher pour les conduire à sa pension, jusqu’au départ de
l’avion. Personne n’avait pourtant été prévenu de notre arrivée, mais le
tambour Mangarévien a fonctionné.
Fin
du premier acte, les filles Ruffet sont revenues à bord, et la vie normale a
repris son cours, une semaine durant.
Arrivée à Pitcairn
De
toutes façons, les fichiers météo ne donnaient aucune meilleure fenêtre avant
une semaine.
Dix
jours plus tard, Meralda, Brenda et Mike sont rentrés de Papeete. Les marins le
savent bien, il existe trois sortes de vent : trop fort, pas assez fort,
ou dans le mauvais sens. Parfois deux adjectifs peuvent se cumuler. Le retour
vers Pitcairn allait donc se faire avec le vent dans le mauvais sens, sans
l’ombre d’une ouverture, celle
d’un bord de près qui pourrait s’avérer un peu
plus favorable qu’un autre : non, ce vent là soufflerait exactement de là
où je voulais ramener mes passagers, de Pitcairn. Attendre que les conditions
s’améliorent ? Les vents dominants ici soufflent de ESE, c’est l’alizé, et
à cette période de l’année, en l’absence de perturbations, il peut ainsi
souffler des semaines et des semaines durant. De toutes façons, les fichiers
météo ne donnaient aucune meilleure fenêtre avant leur fin de validité, c’est à
dire une semaine. Après quelques dernières courses, ils ont donc embarqué,
Coccinelle a quitté le quai, sous les au revoirs de Armelle, Apolline et
Camille, j’ai envoyé la grand-voile, et tenté de mettre le cap vers Pitcairn. Il
faut bien comprendre que quand le vent souffle ainsi exactement de la mauvaise
direction, on peut faire route au moteur, contre le vent, à condition qu’il n’y
ait pas trop de mer, pas trop de vent. Car sinon le bateau bute dans chaque vague,
il n’avance plus, et des litres de gazole sont brûlés sans réel gain. L’autre
solution, plus en adéquation avec un voilier, consiste à tirer des bords, les
voiles bordées, le bateau bien gîté, en essayant de toujours parfaitement
conserver un bateau bien réglé : trop toilé, il se plante dans les vagues,
souffre, le gréement aussi, et dans de telles conditions, le risque d’une
avarie n’est pas à négliger. A contrario, s’il est sous toilé, le bateau manque
de puissance, ne remonte pas bien au vent, et le gain par rapport à la
destination est forcément décevant. J’ai du d’autant plus faire attention que Coccinelle
était pour ce retour particulièrement chargé : en plus du poids de mes
hôtes, ils avaient avec eux bien sûr leurs bagages, mais aussi le reste du
matériel qu’ils avaient emmené avec eux à Papeete, ainsi que diverses courses
pour Pitcairn : en effet, lors de la précédente rotation du Claymore, le
container contenant le lait a pris l’eau et il a été gâté. Mes nouveaux amis
sont donc revenus avec des dizaines et des dizaines de boites de lait, plus une
centaine de litres en liquide, des boites de jus de fruits, pour un poids total
que j’ai estimé à une bonne demi tonne. Avec cet excès de poids, il m’a fallu
également prendre garde à la fatigue du gréement dormant. Mieux préparé, Mike a
finalement été moins malade qu’à l’aller, mais tous les quatre avons surtout
somnolé au cours de ces presque 5 jours : et oui, ça n’est pas glorieux, 5
jours pour parcourir 300 milles en ligne droite, même si ces incessants
virements de bord nous ont fait parcourir plus de 450 milles. C’est bien connu,
le près, c’est deux fois le temps, trois fois la distance, et quatre fois la
rogne ! Au matin du cinquième jour, nous sommes enfin arrivés, j’ai pu
mouiller Coccinelle dans la
Bounty ’s bay, mais un peu trop proche des cailloux à mon
goût, et avec ce petit vent qui portait à la côte, je n’ai pas osé laisser la Cox seule au mouillage pour
descendre à terre. Une fois mes passagers débarqués, et après que Brenda eut
bien failli finir à la baille, j’ai donc remonté l’ancre, salué mes amis de
Pitcairn, et repris la route de Mangaréva, que j’ai atteint deux jours et 10
heures plus tard, soit deux fois moins de temps qu’à l’aller.
Arrivée à Pitcairn
Quand
vous lirez ces lignes, nous serons en route pour de nouvelles aventures, la
redécouverte des îles Marquises, où nous devrions rester jusqu’à mi avril 2014.
un petit coucou les coccinelles de la part de "Nanna" ou plutôt d'une moitié de Nanna, car pour cause d'urgence familiale j'ai dû rentrer en France pour trois mois et j'ai laissé Magnus se débrouiller tout seul aux Gambier. J'ai hâte de les retrouver... Bonne continuation et amitié
RépondreSupprimerMeilleurs vœux à tout l'équipage pour cette nouvelle année
RépondreSupprimerdoux zéphyr et mer belle pour continuer à nous faire rêver
Biz
Cathy et Vincent
Salut la famille Coccinelle, On vous souhaite une très belle année 2014 ! On vient de larguer les amarres et on se calle dans votre sillage, cap à l'ouest ! Peut être qu'on vous retrouvera un jour au détour d'un mouillage. A bientôt, bon vent ! Jérémie et Manue
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