C'était le week-end de la Pentecôte, fin mai. Nous nous sommes retrouvés à une soixantaine sur l'île d'Aix pour fêter notre départ. Barbecue le samedi, buffet froid le dimanche midi, idem pour le dimanche soir, champagne et huitres pour soutenir le moral des troupes, on espère que ce week-end restera dans vos mémoires ; en tous cas, il restera dans les nôtres.
Il n'y a pas grand chose sur l'île d'Aix, il a donc fallu tout prévoir en amont : viande pour le barbecue, et tout ce qui va avec : deux barbecues (c'est lourd !), le charbon de bois, et bien sûr les boissons, les tentes, de l'eau, du coca, un peu de vin quand même... Sans compter Xavier et ses fûts de bière.
Dès le jeudi précédent, avec François, nous avons donc chargé une remorque de voiture. Rapidement, il a fallu se rendre à l'évidence : elle était bien trop lourde, et jamais, à deux, nous n'arriverions à la pousser, sur l'île, jusqu'au Fort de la Rade, où nous passerions le week-end. Il a donc fallu en décharger une partie, pour la recharger dans le bateau. Ensuite, direction Fouras où nous l'avons embarquée sur le bac qui effectue le passage entre Fouras et Aix. Tout a ensuite été déchargé, et samedi matin, avec le bateau, nous avons profité (avec Sébastien) du quasi désert qu'est l'île d'Aix avant 8 heures du matin pour descendre à terre tout ce qui avait pris place sur Coccinelle.
Si vous avez été quelques uns à arriver au dernier bateau du matin (et oui, l'île est soumise aux marées), la plupart des convives sont arrivés au bateau de 17h00. Et là, il a fallu monter les tentes.
Certains ont fait preuve d'une certaine efficacité, expérience oblige, d'autres on rencontré quelques difficultés à monter leur tente. N'est-ce pas Etienne ? Bon, c'est vrai, elle a fait l'Himalaya, cette tente, avec Cécile et Julien, non ? En tous cas, ça a l'air un peu compliqué. Pas dit que tu dormes au chaud ce soir...
Besoin d'aide ? Heureusement, il y a Manue, toujours prompte à donner un coup de main.
Allez, vous êtes sur la bonne voie. Il semble bien qu'au terme de longues dizaines de minutes, après être passés par une toile à l'envers, puis dans le mauvais sens, elle a fini par être montée, cette tente ! Félicitations !
Même s'il aura fallu attendre l'aide salvatrice de Orlane pour venir à bout de ce problème d'architecture avancé. Ca n'est pas pour rien que Eiffage est l'un des leaders mondiaux du BTP.
Bon, monter les tentes des autres, je veux bien, mais pour moi, rien de tel que les fameuses 2 secondes de Décathlon : je sors mon foulard magique et hop ! La tente est montée ! Bravo Orlane !
On reconnaît là le côté pragmatique de Laurence et Michel, venus jusqu'à l'île d'Aix à bicyclette ; enfin, jusqu'à Fouras en automobile, mais à bicyclette du débarcadère au camping, soit en gros 200 mètres. Ils l'ont fait !
Finalement, toutes les tentes ont fini par être montées, nous étions donc prêts pour faire la fête.
Tout ça sous le regard d'Apolline et de Doudou Vache...
C'est donc là que ça s'est passé. Pourquoi là ? Parce que nous partons autour du monde, d'île en île, on a trouvé sympa de faire ça sur une île. On aurait pu louer quelque chose sur l'île de Ré, ou encore sur l'île d'Oléron, mais ça aurait été trop simple. Et puis, l'île d'Aix possède une vraie personnalité.
En fouinant un peu (bon, on a vite fait le tour de l'île), on a trouvé ce Fort de la Rade, un bâtiment qui appartient à l'Etat mais dont la gestion a été confiée à Pierre & Vacances, qui en a fait une résidence Maéva. D'un côté, des appartements, ce qui a permis à ceux qui en avaient envie de dormir dans une chambre. De l'autre, un camping. Et au milieu, un amphithéâtre, dehors, avec une salle, au cas où le temps aurait été un peu trop froid ou humide.
Apolline, Gilles, et Doudou Vache.
Ambroise et son fiston Théodore, le plus jeune de la fête, et toujours heureux !
Gabriel, Margot, et Vincent leur papa (qui est aussi le frère d'Armelle). Alice, la petite dernière de Manue, dans les bras de Bertrand, cousin d'Armelle. Et Camille bien sûr !
Sur l'île d'Aix, pas ou peu de voitures. Tout le monde se déplace avec sa cariole, qui à l'occasion sert ausssi de transport en commun. Gabriel, Léon et Camille l'ont bien compris, tandis que Valentine et Margot se voyaient contraintes de jouer les bêtes de somme !
Camille, toujours prompte à jouer les stars !
Martine et Henry, sur leur catamaran Sum Sum (dessiné et construit par leurs soins !) : partis le vendredi matin du golfe du Morbihan, ils ont fait escale le soir à l'île d'Yeu. Ils étaient là samedi soir sur l'île d'Aix à l'heure de la première coupe. Mais revers de la médaille, dès le dimanche midi, ils larguaient les amarres pour rentrer sur Arradon, qu'ils atteindront au terme de 24 heures de moteurs, la faute à un vent insuffisant, ou alors contraire. Chapeau !
Même mention spéciale pour Emilie et Yonatan qui auront fait l'aller retour depuis Paris jusqu'à l'île d'Aix dans la journée de dimanche. Finalement, nous étions plus nombreux le dimanche que le samedi ! Julie quant à elle est venue de Lille, et après avoir raté un train elle a fini par arriver à Fouras... Après le dernier bac. Qu'importe, on avait Coccinelle, Céline, Jérôme, et Ambroise n'attendaient que ça, aller faire un tour en voilier. 20 minutes pour aller à Fouras, autant pour le retour vers l'île d'Aix, ça y est, tout le monde était là, idem pour les cousins Lyonnais de... Lyon, sans compter les Parisiens, et aussi Céline et Jérôme, qui sont repartis dimanche matin à l'aube, Jérôme travaillait dimanche à 14 heures, à la Pointe de la Torche, dans le Finistère, à plus de 500 kms de là ! Après s'être couchés à point d'heure, pour cause de mariage, Julie & Julien, Arthur et Gaspard sont venus en voilier depuis La Rochelle !
Armelle et ses copines : Virginie, alias Michel Audiard. Mathilde, alias Albert Londres. Orlane, alias Concrete Queen. Manue et Armelle, les twins. Et enfin Camille.
Les Bretons (Michel mon frère, Xavier le brasseur, Denis l'émigré dans le Gers, Basto le bouilleur de cru, et enfin Philippe, le cultivateur...). Prenez une fête, n'importe laquelle. Invitez qui vous voudrez, autant que vous voudrez. Au bout de la nuit, s'il n'en reste que cinq, ce seront ceux-là... Ils étaient pratiquement tous là sur le quai, en avril 1995, quand j'avais quitté Morlaix, à bord de Orca, pour m'en aller voir (déjà !) si la terre était (vraiment) ronde.
Cut my hair. Qui va donc couper les cheveux de la petite famille au cours du voyage ? En tous cas, mes trois femmes sont passées sous les ciseaux de Sophie; à commencer par Armelle.
Puis Camille.
Et enfin Apolline !
L'accident ! Qu'auriez-vous fait à ma place ? Avec une bouteille de champagne sous le bras, une autre dans la main, un sac poubelle dans l'autre main, j'ai eu la vanité de vouloir monter sur un muret. Il a fallu choisir, casser les bouteilles de Champagne, ou me casser la figure. J'ai choisi, au prix d'un gros bobo sur le tibia. Heureusement Armelle était là pour s'occuper de moi !
Et à peine remis de mes blessures, Laurence (venue spécialement de Marseille !) et Hélène from Nantes ont su comment me réconforter...
Mmmmhhhhhhhhhhhh...
Allez, lundi matin, il était temps d'y aller. Merci à tous d'être venus. Promis, on vous fera rêver tout au long de ce voyage. Ce blog est là pour ça ! Vous êtes partis sur le Pierre Loti, ça ne s'invente pas. Savez-vous que Pierre Loti (originaire de Rochefort, mais à qui on doit notamment le célèbre 'Pêcheurs d'Islande') a écrit sur le Pacifique Sud, l'île de Pâques notamment ?
A bientôt !
Allez, nous, on rentre sur Coccinelle, mouillé juste devant le petit village de l'île d'Aix. Ca n'est pas le tout, mais on a de la route à faire. Et si on se retrouvait tous sur l'île d'Aix, dans quelques années ? Avec tous ceux qui n'ont pas pu venir cette fois-ci ?
Sur la route du retour, les huit milles qui séparent l'île d'Aix de la Rochelle, alors que nous approchions du phare du Bout du Monde, Apolline a demandé :
- Maman ? C'était ça le tour le monde ?
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